dimanche 19 mai 2013

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Ce TPE sur les médicament a été réaliser, permettant de vous aider à la réalisation de votre TPE. Celui ne doit être en aucun recopier car vos professeurs se sont s'en doute déjà renseigner sur l'existence de cette présentation. CECI EST UNE AIDE !!!

Sommaire

   
                  Travaux Pratiques Encadrés
                 Avancées scientifiques et réalisations techniques


Les médicaments peuvent ils représenter
une menace pour la société ?

 PLAN:
I . Introduction

I.A  Étude de cas (médiator)

I.A.1       Composition
I.A.2      Étapes de l'interdiction
I.A.3       Les dégâts
I.A.4      Les conséquence

I.B   Présentation des différents types de danger

II  Contrefaçon

II.A  Étude de cas : les opérations Interpol

II.A.1    Pangea
II.A.2   Mamba
II.A.3    Storm
II.A.4   Cobra

II.B  Dangers qu'ils représentent

II.B.1     Raison de cette contrefaçon en pleine croissance
II.B.2    Dangers pour la société
II.B.3    Reconnaître médicaments originaux et contrefaçons 
II.B.4    Les médicament sont-ils suffisamment surveillés ?

III  Médicament générique la crainte

III.A  Animation

III.B  Différences entre médicaments originaux et génériques

III.B.1  Présentation des génériques
III.B.2 Problèmes déjà survenus

IV  Effets secondaires

IV.A   
Étude de cas

IV.A.1  Pilule

IV.B   Liste noir

IV.B.1  Les médicaments cardiovasculaires
IV.B.2 Pilules anticonceptionnelles
IV.B.3  Anti-inflammatoires
IV.B.4 Antidiabétiques
IV.B.5 Anti-parkinsoniens
IV.B.6 Médicaments psychiatriques
IV.B.7 Anticrampes musculaires
IV.B.8 Stimulant respiratoire
IV.B.9 Antiangiogènes en cancérologie

V   Conclusion

VI   Annexe


Dossier écrit


I      Introduction
I.A  Étude de cas : médiator

I.A.1    Composition
Le Benfluorex, principe actif du désormais célèbre Médiator est une substance découverte par le laboratoire Servier et qui a été commercialisée en France entre 1976 et 2009. Il s'agit d'un anorexigène, autorisé alors comme adjuvant au régime (un traitement complémentaire) réservé aux personnes diabétiques en surcharge pondérale.

I.A.2    Étapes de l'interdiction
En 1996, le Benfluorex est interdit dans les préparations magistrales (faites par les pharmaciens eux-mêmes) en France. En 1997, l'Isoméride, un médicament dont la molécule est de la même famille que le Benfluorex est retiré de la vente, toujours en France. En 1998, le Benfluorex est retiré de la vente en Suisse, alors que chez nous, l'Agence du médicament émet ses inquiétudes quant à son usage et ses effets sur la santé.
La totalité des anorexigènes sont retirés du marché un an plus tard, mais Médiator échappe à cette mesure. Il n'est retiré qu'en 2009.

I.A.3     Les dégâts
Selon les études commandées par l'Afssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé ), le Médiator aurait provoqué entre 500 et 2000 décès, entraînés par des maladies cardiaques depuis 2006. Entre 1976 et 2009, environ 5 millions de Français ont été traités avec du Benfluorex (source : Afssaps).
Le principe actif de médicaments, le Benfluorex, est toxique pour le cœur. "En passant par le foie, le médicament crée une substance appelée norfenfluramine. Celle-ci provoque des valvulopathies cardiaques et hypertensions artérielles pulmonaires", explique le Dr Xavier Jacques, pharmacien.
Précision importante : les prescriptions abusives du médicament seraient responsables du nombre élevé de personnes touchées. Lorsque les autres anorexigènes ont été interdits à la vente, des médecins ont prescrit le Benfluorex à leur place, à des personnes non diabétiques, pour les aider à perdre quelques kilos en trop.

I.A.4    Les conséquences
Le Parlement européen a adopté mardi 11 septembre 2012 de nouvelles règles censées améliorer la vigilance des autorités en cas de retraits de médicaments, afin d'éviter que ne se reproduisent des scandales comme celui du Médiator.
Les nouvelles règles, qui devraient entrer en vigueur en 2013, prévoient notamment qu'un médicament, dès qu'il est retiré du marché dans un pays, fasse l'objet d'une évaluation de sécurité de l'UE incluant un retrait à l'échelle européenne.
Désormais, les titulaires d'une autorisation de mise sur le marché doivent notifier le retrait de leur produit à l'Agence européenne du médicament, qui devra à son tour en informer tous les États grâce à une procédure d'urgence automatique, ce qui était facultatif au moment du Médiator.
Les modifications vont également forcer les entreprises à devenir plus transparentes. Si une entreprise retire un médicament du marché, elle devra déclarer explicitement si elle a sollicité ce retrait pour des raisons de sécurité. L'objectif est de vérifier si des "motifs commerciaux" invoqués par les laboratoires ne masquent pas des raisons de sécurité, précise le Parlement européen dans un communiqué.
Par ailleurs, tous les médicaments soumis à une étude de sécurité post-autorisation devront figurer sur une "liste noire", et seront soumis à une surveillance supplémentaire.


I.B . Présentation des différents types de danger

Dans ce TPE nous allons aborder, aux travers de différentes étude de cas récentes, les aspects dangereux des médicaments, que ce soit par leur détournement, comme par leur nature propre.

Nous allons tout d'abord parler de la contrefaçon de médicaments, très présente par Internet et encore plus en Afrique où des ventes de contrefaçon sont organiser en les faisant passer pour des vrais
Ensuite nous allons étudier les craintes des français par rapport aux médicament génériques.
Et pour finir nous allons traiter l'aspect très négatifs des médicaments, les effets secondaires

II   Contrefaçon

II.A   Étude de cas : Les opérations Interpol en Afrique

II.A.1  Les opérations Pangea
Il y a eu en tout et pour tout 5 opérations annuelles d'une semaine visant à fermer des site de ventes de médicaments contrefaits sur internet :

-Pangea I : -Date : 12 Novembre 2008   
                  -Pays participants : Australie, Canada, Allemagne, Irlande, Israël, Nouvelle-Zélande,  Singapour, Suisse, Royaume-Unis, États-Unis
                  -Résultats : -Fermeture de sites de contrefaçon de médicaments
                                    - Des milliers de contrefaçons de médicaments pour les troubles d'érection ainsi que d'autre médicaments saisis et sortis du marché
                                    -Avertissement à la population via les presses mondiales.

-Pangea II: -Date : 16-20 Novembre 2009
                  -Pays participants : 25 pays participants
                  -Résultats :  -Identification de plus de 1200 sites illégaux concernés par la vente de  faux médicaments
                                      - 59 suspects identifiés. A la fin 12 d'entre eux sont arrêtés 

-Pangea III: -Date : 5-12 Octobre 2010
                    -Pays participants : (44 au total)
                    -Résultats :  -Saisi de plus de 2 millions de pilules
                                      - 87 personnes arrêtés
                                      - Fermeture de 297 sites
                                      -Valeur totale : 6,77 millions de dollars

-Pangea IV: -Date : 20-27 Septembre 2011                       
                    -Pays participants: (81 au total)
                -Résultats :  -Saisi de plus de 2,4 millions de pilules
                                      - 55 personnes arrêtés
                                      - Fermeture de 13 500 sites
                                      -Valeur totale : 6,3 millions de dollars




-Pangea V: -Date : 2 Octobre 2012
                  -Pays participants : (100 au total)
                  -Résultats :  -Saisi de plus de 3,75 millions de pilules
                                    - 80 personnes arrêtés
                                    - Fermeture de 18 000 sites
                                    -Valeur totale : 10,5 millions de dollars

II.A.2  Les opérations Mamba
Les opérations Mamba, contrairement aux opérations Pangea concernent non pas l'Internet mais l'Est de l'Afrique et sont effectuées par les pays eux-même.

-Mamba I: -Date : 29 Septembre- 15 Octobre 2008
                  -Pays participants : Kenya, Tanzanie, Ouganda
                  -Résultats :  -226 magasins, grossistes, hôpitaux et pharmacies inspectés
                                    - 83 cellules policières ouvertes
                                    - Saisi de plus de 100 produits

-Mamba II: -Date : Août 2009
                   -Pays participants : Kenya, Tanzanie, Ouganda
                   -Résultats :  -270 locaux pillés
                                     - 82 cellules policières ouvertes
                                     - Saisie de plus d'une centaine de faux comprimés

-Mamba III: -Date : Juillet-Août 2010
                     -Pays participants : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Rwanda, Burundi, Zanzibar
                     -Résultats :  -375 locaux pillés
                                        - 120 cellules policières ouvertes
                                         - 200 000 pilules saisies
                                        - 34 condamnations prononcée

II.A.3 Les opérations Storm
Les opérations Storm, tout comme les opérations Mamba, visent à enrayer la vente de faux médicaments. Ici les opérations se déroulent en Asie du Sud-est , région particulièrement touchée par ce fléau.



-Storm I: -Date : 15 Avril – 15 Septembre 2008
                -Pays participants : Cambodge, Chine, Indonésie, Laos, Myanmar, Singapour,                                                    Thaïlande, Vietnam
                -Résultats :  - Plus de 176 millions de faux comprimés saisies
                                    - 186 raids policiers
                                    - 27 arrestations
                                   - Valeur : 6,65 millions de Dollars

-Storm II: -Date : Janvier 2010
                 -Pays participants : Cambodge, Chine, Indonésie, Laos, Myanmar, Singapour,                                                     Thaïlande, Vietnam
                 -Résultats :  -20 millions de médicaments défaillants ( Faux, périmés ) saisis
                                     - Plus de 100 pharmacies fermées
                                     - 27 arrestations
                                    - Valeur : 6,65 millions de Dollars

II.A.4  L'opération Cobra
Cobra est une opération multinationale en Afrique de l'Ouest. Le but de cette opération est d’identifier, rechercher et d’arrêter les différents types de crimes concernant les médicament comme la vente sans permis, la contrefaçon ou bien la production illicite.

-Cobra: -Date : 26 Septembre – 2 Octobre 2011
            -Pays participants : Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Guinée, Nigeria, Sénégal,Togo
            -Résultats : -Saisie de 170 tonnes de contrefaçons de médicaments avec : 200 colis                                             et 5 500 boites de médicaments
                                 - Plus de 300 différents types de produits médicaux saisis
                                 - 100 arrestations

II.B   Danger qu'ils représentent

II.B.1    Raison de cette contrefaçon en pleine croissance
Pourquoi autant? La contrefaçon rapporte gros et même plus que la drogue(6 fois plus). La copie de médicaments est aussi moins sévèrement puni par la loi que par le trafic de stupéfiant et l'on peut observer une forte demande de ces produits dans les PED (Afrique, Amérique latine et Asie du sud)
=> Les médicaments ne contiennent  pas les molécules qui soignent  les maladies (cancer, sida, paludisme,septicémie...). On trouve principalement des contrefaçons de médicament cher car cela rapporte de plus gros bénéfice mais aussi médicament contre les petites maladie avec substances nocives pour la santé (Ex: 2004, une argentine de 22 ans a fait une anémie au fer et se soigne avec solution injectable. La 7eme piqûre entraîne sa mort)

II.B.2   Dangers pour la société
On trouve deux différents types de dangers. La contrefaçon sur Internet et la vente de ces produits illicites dans les PED. Par chance la France est principalement épargné par ces risques de contrefaçon. En effet aucun acte de contrefaçon dans une pharmacie n'a été recensé en France car celles-ci (les pharmacies) subissent des contrôles constants. Parallèlement les sanctions pénales établies en France pour la copie de médicaments équivaut à celle de la copie de sac à main, malgré que cela puisse nuire à la société.
 => Commerce dangereux qui fait parfois courir un risque mortel aux consommateur on trouve donc une lutte organiser contre les faussaires comme « pharmaceutical security institute », organisme qui surveille la contrefaçon pour les compagnies pharmaceutiques.

II.B.3 Reconnaître médicaments originaux et contrefaçons 
Comment les organisme chargés de traquer ces fraudes peuvent-ils reconnaître les contrefaçons ?                                     
Cela est réalisable grâce à : - emballage (ex: indications sur la notice de faux Viagra :      présence de sperme de tigre et de taureau: pas crédible)
                                               - hologramme sur les boites ( difficile de les contrefaire )
                                               - analyse du médicaments: principe actif ( composé qui                                                           soigne ), concentration correct et impureté

II.B.4  Les médicament sont-ils suffisamment surveillés

  •   Comment les médicaments sont-ils évalués avant leur mise sur le marché?
Laboratoires obtiennent une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), délivrée par l'Afssap qui juge la  qualité du médicament, l’efficacité et le niveau de sécurité

  •  Le médicament est-il alors certifié non dangereux?
Non, l'AMM n'est pas une garanti absolue. Les essais clinique ont lieu sur plusieurs personne généralement atteintes de la pathologie et bien souvent jeune or dès que le médicaments est mis sur le marché, il sera consommé par des patients très divers, parfois âgés, fragiles, souffrant de plusieurs pathologies ou ne prenant pas tout les jours les médicaments aux doses recommandées. Voilà pourquoi on découvre parfois les effets indésirables conduisant au retrait du produit

  • Quel rôle joue l'Europe?
Afin de pouvoir diffuser un médicament dans l'UE, la firme va devoir passer par la procédure centralisée auprès de l'Agence européenne du médicament (EMA) basée à Londres. Dossier confié ensuite à deux autres pays rapporteurs, l'étudient et le soumettent aux votes des 27 pays.

  •  Que se passe t-il après la mise sur le marché?
Un plan de gestion des risques (PGR) est mis en place afin d'assurer un suivi plus étroit du produit.

  •   Comment fonctionne la pharmacovigilance?
Elle repose d'abord sur la notification des médecins ou des pharmaciens de tout les effets indésirables graves ou inattendus dont ils ont connaissances. Ces professionnels doivent signaler ces effets à l'un des 31 centres régionaux de pharmacovigilance en France. Puis donné transmise à l'Afssaps, qui répercute l'information à l'agence européenne. Ce système est efficace si tous les médecins jouent le jeu or ce n'est pas le cas en France comme  ailleurs.

III   Médicament générique la crainte

III.A   Animation
Présentation d’une image. Sur cette animation, on trouve un antibiogramme avec le nom de plusieurs principe actifs représentés par des tâches rondes. Après la mise en culture, on observe des tâches autour de ces principes actifs, dans le milieux bactériologiques. Certaines de ces tâches étant plus grosse que d'autre, certaines n'en ayant même pas, nous montre l’efficacité de ces produits.



Grâce à ce test nous pouvons voir l'efficacité de telle ou telle substance sur une bactérie en particulier. Étant donné qu'un médicament générique et son médicament princeps contiennent exactement la même quantité de substance active on est en droit de ce dire que les deux ont la même efficacité. Et pourtant non.

III.B  Différences entre médicaments génériques et originaux.

III.B.1  Présentation des génériques
Le médicament générique contient obligatoirement la même quantité de molécule active que le princeps, le produit de référence. En revanche, les excipients (les substances qui donnent au médicament son goût, sa couleur, sa consistance) sont différents, tout comme les conditionnements (sirop, cachet, gélule…).

Or, les excipients ne sont pas neutres. Certains peuvent être allergisants, comme l’arachide. De même, le goût d’un produit, tout comme le conditionnement, peut avoir une influence sur  le bon fonctionnement d’un traitement, notamment chez les enfants et les personnes âgées.

Les médicaments qui posent problème aux consommateurs sont ceux à marge thérapeutique étroite, pour lesquels toute variation de concentration, même minime, peut compromettre le traitement et entraîner des effets indésirables. C'est le cas des antiépileptiques, des anticoagulants, des hypoglycémiants, de la thyroxine (hormone thyroïdienne de synthèse) ainsi que de certains antibiotiques et médicaments à visée cardiologique.

III.B.2    Problèmes déjà survenus
Le génériqueur ( fabricant de génériques ) indien Ranbaxy a été en 2006 sous le coup d'une inculpation criminelle aux États-Unis pour avoir falsifié l'ensemble des données de bio équivalence de ses produits génériques, mais l'administration américaine a reconnu par la suite avoir mal compris la documentation fournie par Ranbaxy. En parallèle, les autorités de santé américaines avaient interdit une trentaine de médicaments de ce laboratoire sur le sol américain et plusieurs traitements du SIDA à destination de l'Afrique financés par le gouvernement américain parce qu'ils étaient issus de centres de production indiens ne remplissant pas les critères d'innocuité imposés pour pouvoir être commercialisés et administrés sans danger.

Le 21 décembre 2009, Ohm laboratories, une filiale de Ranbaxy, a été rappelée à l'ordre par les autorités sanitaires américaines du fait des défaillances dans ses processus de fabrication. Furent concernés des génériques de médicaments antidiabétiques et des antidépresseurs.

Le 15 avril 2010, Ranbaxy rappelle deux lots de génériques d'antibiotiques car des patients ont découvert que ces copies changeaient anormalement de couleur au moment de leur reconstitution.

Le même jour, la FDA a rappelé à l'ordre le génériqueur Apotex, premier laboratoire pharmaceutique canadien, lui reprochant à nouveau des défaillances sérieuses dans les processus de fabrication de leurs médicaments génériques.

Le génériqueur islandais Actavis Totowa a dû procéder à un rappel de lots de digoxine susceptibles de contenir 2 fois la dose de substance active malgré une alerte des autorités de santé à la suite de l'inspection de leur site de production en 2006. Le 1er août 2008, le génériqueur a dû rappeler une soixantaine de médicaments génériques défectueux issus de son centre de production de Little Falls. Ce génériqueur détient plus de 50 % du marché de la digoxine. Les médicaments incriminés auraient été commercialisés pendant près de 2 ans. Le nombre de décès imputables à ce défaut de qualité n'a pas été évalué.

Les laboratoires Ethex (qui produisent non seulement des génériques mais aussi des princeps ) ont retiré volontairement du marché un lot de morphine susceptible de contenir 2 fois la dose en substance active.

Enfin le génériqueur suisse Sandoz (filiale du groupe Novartis, fabricant de médicaments princeps) a reçu des autorités de santé américaines une mise en garde concernant ses méthodes de production d'un médicament utilisé en cardiologie, le métoprolol ; cette même mise en garde a aussi été émise par l'Organisation mondiale de la santé qui a relevé 41 défaillances sérieuses par rapport aux Bonnes pratiques de fabrication.

IV    Effets secondaires

IV.A     Étude de cas

IV.A.1      La pilule
Le débat prend de l'ampleur autour de la pilule de 3e génération, avec l'intervention du directeur général de l'Agence française du médicament qui veut lancer des consultations pour limiter leur utilisation en raison d'effets secondaires trop importants.

Mais à quoi fait exactement référence ce terme de pilule de troisième génération?

Des pilules contraceptives de 1ere, 2e, 3e et 4e générations sont actuellement commercialisées en France, le mot génération faisant référence à l'évolution de leur composition, et les risques associés à leur prise varient en fonction des versions.

La pilule de première génération fait référence aux pilules commercialisées dans les années 60 et qui contenaient de fortes doses d'oestrogène, une hormone sexuelle de la femme. Leurs effets secondaires incluaient le gonflement des seins, des nausées, des migraines et des troubles vasculaires. Il ne reste plus qu'une seule pilule de ce type disponible en France à l'heure actuelle, la Triella, dont le progestatif est la noréthistérone.

Les pilules de 2e génération, apparues dans les années 70 et 80, contiennent des progestatifs comme le lévonorgestrel ou le norgestrel qui ont permis de baisser les doses d'oestrogène et combattre certains des effets secondaires des pilules de 1e génération. Mais elles comportent toujours un petit risque de thrombose veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire), notamment en cas d'antécédents familiaux. Les principales spécialités commercialisées sont Minidril, Adepal, Trinordiol. Le lévonorgestrel est également le composant de la pilule dite du «lendemain» Norlevo.

Les pilules de 3e génération ont été commercialisées à partir des années 90. Elles contiennent trois nouveaux progestatifs, le désogestrel, le gestodène et le norgestimate, qui étaient censés avoir moins d'effet androgénique et donc atténuer l'acné et la prise de poids tout comme la tolérance cardio-vasculaire. Mais des études ont montré qu'elles faisaient courir un risque d'accident thrombo-embolique deux fois plus élevé que les pilules de 2e génération. En septembre dernier, le ministère de la Santé avait décidé de mettre fin à leur remboursement à partir de septembre 2013, en raison d'un service médical rendu jugé «insuffisant».

Les pilules de 4e génération sont les dernières à avoir fait leur apparition. Le progestatif le plus utilisé est la drospirénone ( les spécialités les plus connues sont Jasmine et Yaz ). Leurs effets secondaires sont globalement les mêmes que ceux des pilules de 3e génération

Nous nous rendons compte que malgré des efforts fournis pour améliorer l’efficacité de la pilule et de réduire ses effets secondaires, les risques sont toujours présents.Les cas d'Aurélie Zulian et de Marion Larrat , toutes deux portant plainte contre la pilule Diane 35 nous montrent que les dangers ne sont pas écartés et que la pilule reste un médicament à prendre avec précaution et avec consultation médicale au préalable.

IV.B     Liste noir

Il existe aujourd'hui une liste noir, recensant les médicaments avec de grands effets indésirables et donc fortement déconseillés.

IV.B.1 Les médicaments cardiovasculaires
Les vasodilatateurs, l'anti-insuffisance cardiaques et l'antiarythmique sont inutiles et présentent des complications cardiaques multiples ( hypotension, troubles du rythme, infarctus ). Les anti-coagulants, utilisés le plus souvent pour éviter les complications des greffes ( rejets des greffes par le corps car considérées comme des corps «  étrangers » ) doivent être remplacés par les molécules plus anciennes, aussi efficaces, moins dangereuses : Aspirine, Préviscan, Plavix ….

Les médicaments dangereux :
            - Vasodilatateurs : -Andacor ( Derono )
                                            - Ikorel ( Sanofi )
                                            -Vastarel ( Servier )
                                            - Trivastal ( Servier )
- Anti-insuffisance cardiaque : - Multas ( Sanofi )
            - Anti-coagulants : - Ticlid ( Sanofi )
                                               -Pradoxa ( Boehringer )
-Xigris ( Lilly )

IV.B.2    Pilules anticonceptionnelles
Ces pilules anticonceptionnelles engendrent trois à quatre fois plus de phlébites et d'embolies pulmonaires que les pilules de deuxième génération, et elles ne sont pourtant pas plus efficaces

Les médicaments dangereux :
            -Cycléane, Mercellon, Varnoline ( Schering Prough )
            -Melodia, Yaz, Diane 35, Jasmine-Jasminelle ( Bayer )
            -Minesse ( Wyeth )
            -Felixita ( Theramex )
            -Carlin, Triafermi, Holgyème ( Effik )
            -Lumalia ( Pierre Fabre )
            -Evepar ( Mylan )
            -Minerva ( Biogaran )

IV.B.3     Anti-inflammatoires
Les médicaments suivant sont impérativement à remplacer par les autres anti-inflammatoires, pour éviter nécroses cutanées et hépatites. Le Celebrex et l'Arcoxia provoquent des accidents vasculaires

Les médicaments dangereux :
            -Indocide, Arcoxia ( MSD )
            -Nexen ( Therabel )
            -Ketum cutané ( Ménarini )
            -Celebrex ( Pfizer )

IV.B.4    Antidiabétiques
Médicament très dangereux. Les gliptines sont en nombre croissant mais sans efficacité. Les médicaments comme le Janumet présentent des risques d'hépatite mortelle et sont dix fois plus cher.

Les médicaments dangereux :
-8 gliptines :Galvus et Eucrers (Novartis), Januvia et Janumet...
            -2 glitazines : Actos et Competact suspendues en France, mais maintenues                            par l'Agence Européenne.



IV.B.5     Anti-parkinsoniens
Efficacité faible. Manifestation d’hypersexualité explosive et dangereuse.

Les médicaments dangereux :
            - Celance (Lilly)
            -Tasmar (Mediapharma)

IV.B.6    Médicaments psychiatriques
Sauf pour Ritaline, accidents psychiatriques multiples et à répétition, comme sous l'effet d'amphétamines : hallucinations, violences, suicides.

Les médicaments dangereux :
            - Ritaline ( Novartis)
            - Concerta (Janssen)
            -Stablon ( Servier)
            -Surmontil (Sanofi)



IV.B.7    Anticrampes musculaires
Inefficace par résistance des parasites. Effets secondaires sanguins, cardiaques ou rénaux parfois mortels

Médicaments dangereux
            - Hexaquine et Quinine-vitamine C (Goménol)

IV.B.8    Stimulant respiratoire
Moins efficace qu'une tasse de café, et aussi dangereux qu'une amphétamine.

Médicament dangereux :
            - Vectarion ( Servier)

IV.B.9   Antiangiogènes en cancérologie
Coûte 430 millions d'euros par an à la Sécurité Sociale. Médicament inefficace et dangereux : hémorragie cérébrales et digestives, perforations, floraison de métastases.

Médicaments dangereux :
            -Avastin ( Roche)



V    Conclusion

L'industrie pharmaceutique serait-elle devenue une entreprise commerciale, guidée avant tout par l'objectif du profit (invention de maladie : précepte du Dr Knock «Les gens bien portant sont des malades qui s'ignore»).
L'industrie pharmaceutique est la plus rentable, réalisant 15 à 20% de bénéfice par an, loin devant les pétrolier (6 à 7%) et les banques. Malheureusement, on assiste à des détournements de médicament: MEDIATOR (1967 à 2009) a vendu 145 millions de boites en France et serait à l'origine de 500 morts. Il aurait aussi provoqué des valvulopathies (lésions des valves cardiaque). Cet objectif de profit est visible avec les contrefacteurs. Désormais on peut assister à une contrefaçon médicamenteuse croissante.
Alors que nous nous sentions à l'abri des maladies, de nombreux scandales liés aux médicaments surgissent créant le doute dans la société.

VI      Annexe

Sources Internet :

Sources manuscrites :
         - « Accros aux médocs »: Le Monde magazine 083, 16 avril 2011
            - « La France malade de ses médicaments » : Le Monde 20492, 11 Décembre 2011
            - « Très chers médicaments » : Alternatives économiques,  Décembre 2011
            - « Industrie pharmaceutique, la fin d’une époque » : Alternatives économique avril            2010
            - « Santé : la contrefaçon tue » Le Monde magazine 008 , Novembre 2009
            - « Les génériques face aux doutes » 60 millions de consommateurs, avril 2012
                - « Alli une pilule qui a du mal à passer » 60 millions de consommateurs, Avril 2011

Ouverture sur le sujet :

            - « Les Médicamenteurs », Documentaire sur l’Industrie du Médicament                    (France 5)
Alors que la France détient le record du monde de consommation de médicaments,
ce documentaire enquête sur les pratiques douteuses de l’industrie pharmaceutique
Le documentaire réalisé par Brigitte Rossigneux, journaliste au Canard enchaîné, constitue un sévère réquisitoire contre les rouages de cette industrie.
Il démarre avec l’exemple du Vioxx, puis montre les pratiques douteuses des géants pharmaceutiques. Des essais cliniques tronqués, publications médicales biaisées, experts rétribués, marketing forcené, médecins harcelés… Tout est bon pour vendre un médicament.
La Haute Autorité de santé (HAS : organisme qui évalue l’intérêt médical des médicaments) dénonce dans ce reportage que 75 % des médicaments  décrochent leur autorisation de mise sur le marché, qu’en est-il de leur efficacité ? De la bouche du président de la HAS, on apprend que « ceux qui représentent une réelle avancée thérapeutique se comptent sur les doigts d’une main ». Ce qui n’empêchera pas les géants pharmaceutiques de vendre, à grand renfort de publicité, un produit aux effets peu innovants. Ainsi, le Plavix est devenu l’anticoagulant le plus prescrit au monde, alors qu’il présente « la même efficacité que l’aspirine »  pour un prix vingt-sept fois supérieur !