I Introduction
I.A Étude de cas : médiator
I.A.1 Composition
Le
Benfluorex, principe actif du désormais célèbre Médiator est une substance
découverte par le laboratoire Servier et qui a été commercialisée en France
entre 1976 et 2009. Il s'agit d'un anorexigène, autorisé alors comme adjuvant
au régime (un traitement complémentaire) réservé aux personnes diabétiques en
surcharge pondérale.
I.A.2 Étapes
de l'interdiction
En
1996, le Benfluorex est interdit dans les préparations magistrales (faites par
les pharmaciens eux-mêmes) en France. En 1997, l'Isoméride, un médicament dont
la molécule est de la même famille que le Benfluorex est retiré de la vente,
toujours en France. En 1998, le Benfluorex est retiré de la vente en Suisse,
alors que chez nous, l'Agence du médicament émet ses inquiétudes quant à son
usage et ses effets sur la santé.
La
totalité des anorexigènes sont retirés du marché un an plus tard, mais Médiator
échappe à cette mesure. Il n'est retiré qu'en 2009.
I.A.3
Les dégâts
Selon
les études commandées par l'Afssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des
Produits de Santé ), le Médiator aurait provoqué entre 500 et 2000 décès,
entraînés par des maladies cardiaques depuis 2006. Entre 1976 et 2009, environ
5 millions de Français ont été traités avec du Benfluorex (source : Afssaps).
Le
principe actif de médicaments, le Benfluorex, est toxique pour le cœur.
"En passant par le foie, le médicament crée une substance appelée
norfenfluramine. Celle-ci provoque des valvulopathies cardiaques et
hypertensions artérielles pulmonaires", explique le Dr Xavier Jacques,
pharmacien.
Précision
importante : les prescriptions abusives du médicament seraient responsables du
nombre élevé de personnes touchées. Lorsque les autres anorexigènes ont été
interdits à la vente, des médecins ont prescrit le Benfluorex à leur place, à
des personnes non diabétiques, pour les aider à perdre quelques kilos en trop.
I.A.4 Les
conséquences
Le
Parlement européen a adopté mardi 11 septembre 2012 de nouvelles règles censées
améliorer la vigilance des autorités en cas de retraits de médicaments, afin
d'éviter que ne se reproduisent des scandales comme celui du Médiator.
Les
nouvelles règles, qui devraient entrer en vigueur en 2013, prévoient notamment
qu'un médicament, dès qu'il est retiré du marché dans un pays, fasse l'objet
d'une évaluation de sécurité de l'UE incluant un retrait à l'échelle
européenne.
Désormais,
les titulaires d'une autorisation de mise sur le marché doivent notifier le
retrait de leur produit à l'Agence européenne du médicament, qui devra à son
tour en informer tous les États grâce à une procédure d'urgence automatique, ce
qui était facultatif au moment du Médiator.
Les
modifications vont également forcer les entreprises à devenir plus
transparentes. Si une entreprise retire un médicament du marché, elle devra
déclarer explicitement si elle a sollicité ce retrait pour des raisons de
sécurité. L'objectif est de vérifier si des "motifs commerciaux"
invoqués par les laboratoires ne masquent pas des raisons de sécurité, précise
le Parlement européen dans un communiqué.
Par
ailleurs, tous les médicaments soumis à une étude de sécurité post-autorisation
devront figurer sur une "liste noire", et seront soumis à une
surveillance supplémentaire.
Dans
ce TPE nous allons aborder, aux travers de différentes étude de cas récentes,
les aspects dangereux des médicaments, que ce soit par leur détournement, comme
par leur nature propre.
Nous allons tout d'abord parler de la contrefaçon de médicaments, très présente par Internet et encore plus en Afrique où des ventes de contrefaçon sont organiser en les faisant passer pour des vrais
Ensuite
nous allons étudier les craintes des français par rapport aux médicament
génériques.
II Contrefaçon
II.A Étude de cas : Les opérations Interpol en
Afrique
II.A.1 Les
opérations Pangea
Il
y a eu en tout et pour tout 5 opérations annuelles d'une semaine visant à
fermer des site de ventes de médicaments contrefaits sur internet :
-Pangea
I : -Date : 12 Novembre 2008
-Pays participants : Australie, Canada, Allemagne, Irlande, Israël,
Nouvelle-Zélande, Singapour, Suisse, Royaume-Unis, États-Unis
-Résultats : -Fermeture de sites de contrefaçon de médicaments
- Des milliers de contrefaçons de médicaments
pour les troubles d'érection ainsi que d'autre médicaments
saisis et sortis du marché
-Avertissement à la population via les presses
mondiales.
-Pangea
II: -Date : 16-20 Novembre 2009
-Pays participants : 25 pays participants
-Résultats : -Identification de
plus de 1200 sites illégaux concernés par la vente de faux médicaments
- 59 suspects identifiés. A la fin 12
d'entre eux sont arrêtés
-Pangea
III: -Date : 5-12 Octobre 2010
-Pays participants : (44 au total)
-Résultats : -Saisi de plus de 2 millions de pilules
- 87 personnes arrêtés
-Valeur totale : 6,77 millions de dollars
-Pays participants: (81 au total)
-Résultats : -Saisi de plus de 2,4 millions de pilules
- 55 personnes arrêtés
- Fermeture de 13 500 sites
-Valeur totale : 6,3 millions de dollars
-Pangea
V: -Date : 2 Octobre 2012
-Pays participants : (100 au total)
-Résultats : -Saisi de plus de
3,75 millions de pilules
- 80 personnes arrêtés
- Fermeture de 18 000 sites
-Valeur totale : 10,5 millions de dollars
II.A.2 Les
opérations Mamba
Les
opérations Mamba, contrairement aux opérations Pangea concernent non pas
l'Internet mais l'Est de l'Afrique et sont effectuées par les pays eux-même.
-Mamba
I: -Date : 29 Septembre- 15 Octobre 2008
-Pays participants : Kenya, Tanzanie, Ouganda
-Résultats : -226 magasins,
grossistes, hôpitaux et pharmacies inspectés
- 83 cellules policières ouvertes
- Saisi de plus de 100 produits
-Mamba
II: -Date : Août 2009
-Pays participants : Kenya, Tanzanie,
Ouganda
-Résultats : -270 locaux pillés
- 82 cellules policières ouvertes
- Saisie de plus d'une centaine de faux
comprimés
-Mamba
III: -Date : Juillet-Août 2010
-Pays participants : Kenya, Tanzanie,
Ouganda, Rwanda, Burundi, Zanzibar
-Résultats : -375 locaux pillés
- 120 cellules policières ouvertes
- 200 000 pilules saisies
- 34
condamnations prononcée
II.A.3 Les
opérations Storm
Les
opérations Storm, tout comme les opérations Mamba, visent à enrayer la vente de
faux médicaments. Ici les opérations se déroulent en Asie du Sud-est , région
particulièrement touchée par ce fléau.
-Storm
I: -Date : 15 Avril – 15 Septembre 2008
-Pays participants : Cambodge, Chine, Indonésie, Laos, Myanmar,
Singapour, Thaïlande, Vietnam
-Résultats : - Plus de 176 millions de faux comprimés
saisies
- 186 raids policiers
- 27 arrestations
- Valeur :
6,65 millions de Dollars
-Storm
II: -Date : Janvier 2010
-Pays participants : Cambodge, Chine, Indonésie, Laos, Myanmar,
Singapour, Thaïlande, Vietnam
-Résultats : -20 millions de médicaments défaillants (
Faux, périmés ) saisis
- Plus de 100 pharmacies fermées
- 27 arrestations
- Valeur : 6,65 millions de Dollars
II.A.4 L'opération Cobra
Cobra
est une opération multinationale en Afrique de l'Ouest. Le but de cette
opération est d’identifier, rechercher et d’arrêter les différents types de
crimes concernant les médicament comme la vente sans permis, la contrefaçon ou
bien la production illicite.
-Cobra:
-Date : 26 Septembre – 2 Octobre 2011
-Pays participants : Burkina Faso,
Cameroun, Ghana, Guinée, Nigeria, Sénégal,Togo
-Résultats
: -Saisie de 170 tonnes de contrefaçons de médicaments avec : 200 colis et 5 500 boites de
médicaments
- Plus de 300 différents types de
produits médicaux saisis
- 100 arrestations
II.B Danger qu'ils représentent
II.B.1
Raison de cette contrefaçon en pleine croissance
Pourquoi
autant? La contrefaçon rapporte gros et même plus que la drogue(6 fois plus).
La copie de médicaments est aussi moins sévèrement puni par la loi que par le
trafic de stupéfiant et l'on peut observer une forte demande de ces produits
dans les PED (Afrique, Amérique latine et Asie du sud)
=>
Les médicaments ne contiennent pas les
molécules qui soignent les maladies
(cancer, sida, paludisme,septicémie...). On trouve principalement des contrefaçons
de médicament cher car cela rapporte de plus gros bénéfice mais aussi
médicament contre les petites maladie avec substances nocives pour la santé
(Ex: 2004, une argentine de 22 ans a fait une anémie au fer et se soigne avec
solution injectable. La 7eme piqûre entraîne sa mort)
II.B.2
Dangers pour la société
On trouve deux différents types de dangers.
La contrefaçon sur Internet et la vente de ces produits illicites dans les PED.
Par chance la France est principalement épargné par ces risques de contrefaçon.
En effet aucun acte de contrefaçon dans une pharmacie n'a été recensé en France
car celles-ci (les pharmacies) subissent des contrôles constants. Parallèlement
les sanctions pénales établies en France pour la copie de médicaments équivaut
à celle de la copie de sac à main, malgré que cela puisse nuire à la société.
=> Commerce dangereux qui fait parfois
courir un risque mortel aux consommateur on trouve donc une lutte organiser contre les faussaires comme « pharmaceutical security
institute », organisme qui surveille la contrefaçon pour les compagnies
pharmaceutiques.
II.B.3 Reconnaître
médicaments originaux et contrefaçons
Comment
les organisme chargés de traquer ces fraudes peuvent-ils reconnaître les
contrefaçons ?
Cela est réalisable
grâce à : - emballage (ex:
indications sur la notice de faux Viagra : présence de sperme de tigre et de taureau:
pas crédible)
-
hologramme sur les boites ( difficile de les contrefaire )
-
analyse du médicaments: principe actif ( composé qui soigne ), concentration correct et impureté
II.B.4 Les
médicament sont-ils suffisamment surveillés
- Comment les médicaments sont-ils évalués avant leur mise sur le marché?
Laboratoires
obtiennent une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), délivrée par l'Afssap
qui juge la qualité du médicament,
l’efficacité et le niveau de sécurité
- Le médicament est-il alors certifié non dangereux?
Non,
l'AMM n'est pas une garanti absolue. Les essais clinique ont lieu sur plusieurs
personne généralement atteintes de la pathologie et bien souvent jeune or dès
que le médicaments est mis sur le marché, il sera consommé par des patients
très divers, parfois âgés, fragiles, souffrant de plusieurs pathologies ou ne
prenant pas tout les jours les médicaments aux doses recommandées. Voilà
pourquoi on découvre parfois les effets indésirables conduisant au retrait du
produit
- Quel rôle joue l'Europe?
Afin
de pouvoir diffuser un médicament dans l'UE, la firme va devoir passer par la
procédure centralisée auprès de l'Agence européenne du médicament (EMA) basée à
Londres. Dossier confié ensuite à deux autres pays rapporteurs, l'étudient et
le soumettent aux votes des 27 pays.
- Que se passe t-il après la mise sur le marché?
Un
plan de gestion des risques (PGR) est mis en place afin d'assurer un suivi plus
étroit du produit.
- Comment fonctionne la pharmacovigilance?
Elle
repose d'abord sur la notification des médecins ou des pharmaciens de tout les
effets indésirables graves ou inattendus dont ils ont connaissances. Ces
professionnels doivent signaler ces effets à l'un des 31 centres régionaux de
pharmacovigilance en France. Puis donné transmise à l'Afssaps, qui répercute
l'information à l'agence européenne. Ce système est efficace si tous les
médecins jouent le jeu or ce n'est pas le cas en France comme ailleurs.
III Médicament générique la crainte
III.A Animation
Présentation
d’une image. Sur cette animation, on trouve un antibiogramme avec le nom de
plusieurs principe actifs représentés par des tâches rondes. Après la mise en
culture, on observe des tâches autour de ces principes actifs, dans le milieux
bactériologiques. Certaines de ces tâches étant plus grosse que d'autre,
certaines n'en ayant même pas, nous montre l’efficacité de ces produits.
Grâce
à ce test nous pouvons voir l'efficacité de telle ou telle substance sur une
bactérie en particulier. Étant donné qu'un médicament générique et son
médicament princeps contiennent exactement la même quantité de substance active
on est en droit de ce dire que les deux ont la même efficacité. Et pourtant
non.
III.B Différences entre médicaments génériques et
originaux.
III.B.1 Présentation des génériques
Le
médicament générique contient obligatoirement la même quantité de molécule
active que le princeps, le produit de référence. En revanche, les excipients
(les substances qui donnent au médicament son goût, sa couleur, sa consistance)
sont différents, tout comme les conditionnements (sirop, cachet, gélule…).
Or,
les excipients ne sont pas neutres. Certains peuvent être allergisants, comme
l’arachide. De même, le goût d’un produit, tout comme le conditionnement, peut
avoir une influence sur le bon
fonctionnement d’un traitement, notamment chez les enfants et les personnes
âgées.
Les médicaments qui posent problème aux
consommateurs sont ceux à marge thérapeutique étroite, pour lesquels toute
variation de concentration, même minime, peut compromettre le traitement et
entraîner des effets indésirables. C'est le cas des antiépileptiques, des anticoagulants,
des hypoglycémiants, de la thyroxine (hormone thyroïdienne de synthèse) ainsi
que de certains antibiotiques et médicaments à visée cardiologique.
III.B.2 Problèmes déjà survenus
Le
génériqueur ( fabricant de génériques ) indien Ranbaxy a été en 2006 sous le
coup d'une inculpation criminelle aux États-Unis pour avoir falsifié l'ensemble
des données de bio équivalence de ses produits génériques, mais
l'administration américaine a reconnu par la suite avoir mal compris la
documentation fournie par Ranbaxy. En parallèle, les autorités de santé
américaines avaient interdit une trentaine de médicaments de ce laboratoire sur
le sol américain et plusieurs traitements du SIDA à destination de l'Afrique
financés par le gouvernement américain parce qu'ils étaient issus de centres de
production indiens ne remplissant pas les critères d'innocuité imposés pour
pouvoir être commercialisés et administrés sans danger.
Le
21 décembre 2009, Ohm laboratories, une filiale de Ranbaxy, a été rappelée à
l'ordre par les autorités sanitaires américaines du fait des défaillances dans
ses processus de fabrication. Furent concernés des génériques de médicaments
antidiabétiques et des antidépresseurs.
Le
15 avril 2010, Ranbaxy rappelle deux lots de génériques d'antibiotiques car des
patients ont découvert que ces copies changeaient anormalement de couleur au
moment de leur reconstitution.
Le
même jour, la FDA a rappelé à l'ordre le génériqueur Apotex, premier
laboratoire pharmaceutique canadien, lui reprochant à nouveau des défaillances
sérieuses dans les processus de fabrication de leurs médicaments génériques.
Le
génériqueur islandais Actavis Totowa a dû procéder à un rappel de lots de
digoxine susceptibles de contenir 2 fois la dose de substance active malgré une
alerte des autorités de santé à la suite de l'inspection de leur site de
production en 2006. Le 1er août 2008, le génériqueur a dû rappeler une
soixantaine de médicaments génériques défectueux issus de son centre de
production de Little Falls. Ce génériqueur détient plus de 50 % du marché de la
digoxine. Les médicaments incriminés auraient été commercialisés pendant près
de 2 ans. Le nombre de décès imputables à ce défaut de qualité n'a pas été
évalué.
Les
laboratoires Ethex (qui produisent non seulement des génériques mais aussi des
princeps ) ont retiré volontairement du marché un lot de morphine susceptible
de contenir 2 fois la dose en substance active.
Enfin
le génériqueur suisse Sandoz (filiale du groupe Novartis, fabricant de
médicaments princeps) a reçu des autorités de santé américaines une mise en
garde concernant ses méthodes de production d'un médicament utilisé en
cardiologie, le métoprolol ; cette même mise en garde a aussi été émise par
l'Organisation mondiale de la santé qui a relevé 41 défaillances sérieuses par
rapport aux Bonnes pratiques de fabrication.
IV Effets secondaires
IV.A
Étude de cas
IV.A.1 La pilule
Le
débat prend de l'ampleur autour de la pilule de 3e génération, avec
l'intervention du directeur général de l'Agence française du médicament qui
veut lancer des consultations pour limiter leur utilisation en raison d'effets
secondaires trop importants.
Mais
à quoi fait exactement référence ce terme de pilule de troisième génération?
Des
pilules contraceptives de 1ere, 2e, 3e et 4e générations sont actuellement
commercialisées en France, le mot génération faisant référence à l'évolution de
leur composition, et les risques associés à leur prise varient en fonction des versions.
La
pilule de première génération fait référence aux pilules commercialisées dans
les années 60 et qui contenaient de fortes doses d'oestrogène, une hormone
sexuelle de la femme. Leurs effets secondaires incluaient le gonflement des
seins, des nausées, des migraines et des troubles vasculaires. Il ne reste plus
qu'une seule pilule de ce type disponible en France à l'heure actuelle, la
Triella, dont le progestatif est la noréthistérone.
Les
pilules de 2e génération, apparues dans les années 70 et 80, contiennent des
progestatifs comme le lévonorgestrel ou le norgestrel qui ont permis de baisser
les doses d'oestrogène et combattre certains des effets secondaires des pilules
de 1e génération. Mais elles comportent toujours un petit risque de thrombose
veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire), notamment en cas d'antécédents
familiaux. Les principales spécialités commercialisées sont Minidril, Adepal,
Trinordiol. Le lévonorgestrel est également le composant de la pilule dite du
«lendemain» Norlevo.
Les pilules de 3e génération ont été
commercialisées à partir des années 90. Elles contiennent trois nouveaux
progestatifs, le désogestrel, le gestodène et le norgestimate, qui étaient
censés avoir moins d'effet androgénique et donc atténuer l'acné et la prise de
poids tout comme la tolérance cardio-vasculaire. Mais des études ont montré
qu'elles faisaient courir un risque d'accident thrombo-embolique deux fois plus
élevé que les pilules de 2e génération. En septembre dernier, le ministère de
la Santé avait décidé de mettre fin à leur remboursement à partir de septembre
2013, en raison d'un service médical rendu jugé «insuffisant».
Les
pilules de 4e génération sont les dernières à avoir fait leur apparition. Le
progestatif le plus utilisé est la drospirénone ( les spécialités les plus
connues sont Jasmine et Yaz ). Leurs effets secondaires sont globalement les
mêmes que ceux des pilules de 3e génération
Nous nous rendons compte que malgré des
efforts fournis pour améliorer l’efficacité de la pilule et de réduire ses
effets secondaires, les risques sont toujours présents.Les cas d'Aurélie Zulian
et de Marion Larrat , toutes deux portant plainte contre la pilule Diane 35
nous montrent que les dangers ne sont pas écartés et que la pilule reste un
médicament à prendre avec précaution et avec consultation médicale au
préalable.
IV.B Liste noir
Il
existe aujourd'hui une liste noir, recensant les médicaments avec de grands
effets indésirables et donc fortement déconseillés.
IV.B.1
Les médicaments cardiovasculaires
Les
vasodilatateurs, l'anti-insuffisance cardiaques et l'antiarythmique sont
inutiles et présentent des complications cardiaques multiples ( hypotension,
troubles du rythme, infarctus ). Les anti-coagulants, utilisés le plus souvent
pour éviter les complications des greffes ( rejets des greffes par le corps car
considérées comme des corps « étrangers » ) doivent être remplacés
par les molécules plus anciennes, aussi efficaces, moins dangereuses :
Aspirine, Préviscan, Plavix ….
Les médicaments dangereux :
- Vasodilatateurs : -Andacor (
Derono )
- Ikorel ( Sanofi )
-Vastarel ( Servier )
- Trivastal ( Servier )
- Anti-insuffisance cardiaque : - Multas
( Sanofi )
- Anti-coagulants : - Ticlid (
Sanofi )
-Pradoxa
( Boehringer )
-Xigris ( Lilly )
IV.B.2 Pilules
anticonceptionnelles
Ces
pilules anticonceptionnelles engendrent trois à quatre fois plus de phlébites
et d'embolies pulmonaires que les pilules de deuxième génération, et elles ne
sont pourtant pas plus efficaces
Les
médicaments dangereux :
-Cycléane, Mercellon, Varnoline (
Schering Prough )
-Minesse ( Wyeth )
-Felixita ( Theramex )
-Carlin,
Triafermi, Holgyème ( Effik )
-Lumalia ( Pierre Fabre )
-Evepar
( Mylan )
-Minerva ( Biogaran )
IV.B.3 Anti-inflammatoires
Les médicaments suivant sont
impérativement à remplacer par les autres anti-inflammatoires, pour éviter
nécroses cutanées et hépatites. Le Celebrex et l'Arcoxia provoquent des
accidents vasculaires
Les
médicaments dangereux :
-Indocide, Arcoxia ( MSD )
-Nexen
( Therabel )
-Ketum
cutané ( Ménarini )
-Celebrex
( Pfizer )
IV.B.4 Antidiabétiques
Médicament
très dangereux. Les gliptines sont en nombre croissant mais sans efficacité.
Les médicaments comme le Janumet présentent des risques d'hépatite mortelle et
sont dix fois plus cher.
Les médicaments dangereux :
-8 gliptines :Galvus et Eucrers (Novartis),
Januvia et Janumet...
-2 glitazines : Actos et Competact
suspendues en France, mais maintenues par l'Agence Européenne.
IV.B.5 Anti-parkinsoniens
Les
médicaments dangereux :
- Celance (Lilly)
-Tasmar (Mediapharma)
IV.B.6 Médicaments psychiatriques
Sauf pour Ritaline, accidents
psychiatriques multiples et à répétition, comme sous l'effet d'amphétamines :
hallucinations, violences, suicides.
Les
médicaments dangereux :
- Ritaline ( Novartis)
- Concerta (Janssen)
-Stablon ( Servier)
-Surmontil (Sanofi)
IV.B.7 Anticrampes musculaires
Inefficace
par résistance des parasites. Effets secondaires sanguins, cardiaques ou rénaux
parfois mortels
Médicaments
dangereux
- Hexaquine et Quinine-vitamine C
(Goménol)
IV.B.8 Stimulant respiratoire
Moins
efficace qu'une tasse de café, et aussi dangereux qu'une amphétamine.
Médicament
dangereux :
- Vectarion ( Servier)
IV.B.9
Antiangiogènes
en cancérologie
Coûte
430 millions d'euros par an à la Sécurité Sociale. Médicament inefficace et
dangereux : hémorragie cérébrales et digestives, perforations, floraison
de métastases.
Médicaments
dangereux :
-Avastin ( Roche)
V Conclusion
L'industrie
pharmaceutique serait-elle devenue une entreprise commerciale, guidée avant
tout par l'objectif du profit (invention de maladie : précepte du Dr Knock «Les
gens bien portant sont des malades qui s'ignore»).
L'industrie
pharmaceutique est la plus rentable, réalisant 15 à 20% de bénéfice par an,
loin devant les pétrolier (6 à 7%) et les banques. Malheureusement, on assiste
à des détournements de médicament: MEDIATOR (1967 à 2009) a vendu 145 millions
de boites en France et serait à l'origine de 500 morts. Il aurait aussi
provoqué des valvulopathies (lésions des valves cardiaque). Cet objectif de
profit est visible avec les contrefacteurs. Désormais on peut assister à une
contrefaçon médicamenteuse croissante.
Alors
que nous nous sentions à l'abri des maladies, de nombreux scandales liés aux
médicaments surgissent créant le doute dans la société.
VI Annexe
Sources Internet :
Sources manuscrites :
- « Accros aux médocs »: Le Monde magazine
083, 16 avril 2011
- « La France malade de ses médicaments
» : Le Monde 20492, 11 Décembre 2011
- « Très chers médicaments » :
Alternatives économiques, Décembre 2011
- « Industrie pharmaceutique, la fin
d’une époque » : Alternatives économique avril 2010
- « Santé : la contrefaçon tue » Le
Monde magazine 008 , Novembre 2009
- « Les génériques face aux doutes »
60 millions de consommateurs, avril 2012
- « Alli une pilule
qui a du mal à passer » 60 millions de consommateurs, Avril 2011
Ouverture sur le sujet :
- «
Les Médicamenteurs », Documentaire sur l’Industrie du Médicament (France 5)
Alors que la France détient le record du monde de
consommation de médicaments,
ce documentaire enquête sur les pratiques douteuses de l’industrie
pharmaceutique
Le documentaire réalisé par Brigitte Rossigneux, journaliste au
Canard enchaîné, constitue un sévère réquisitoire
contre les rouages de cette industrie.
Il démarre avec l’exemple du Vioxx, puis montre les pratiques douteuses des géants pharmaceutiques. Des essais cliniques
tronqués, publications médicales biaisées, experts rétribués, marketing
forcené, médecins harcelés… Tout est bon pour vendre un médicament.
La Haute Autorité de santé (HAS : organisme qui évalue l’intérêt
médical des médicaments) dénonce dans ce reportage que 75 % des
médicaments décrochent leur autorisation
de mise sur le marché, qu’en est-il de leur efficacité ? De la bouche du
président de la HAS, on apprend que « ceux qui
représentent une réelle avancée thérapeutique se comptent sur les doigts d’une
main ». Ce qui n’empêchera pas les géants pharmaceutiques de
vendre, à grand renfort de publicité, un produit aux effets peu innovants.
Ainsi, le Plavix est devenu l’anticoagulant le plus prescrit au monde, alors
qu’il présente « la même efficacité que l’aspirine »
pour un prix vingt-sept fois
supérieur !
Source : http://psychotherapeute.wordpress.com/2009/06/10/les-medicamenteurs- documentaire-sur-lindustrie-du-medicament-france-5/
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